Dénichée dans les années 60 par les hippies, Ibiza a su exploiter l’image de cette jeunesse en quête d’hédonisme et de liberté. Ici, un pique nique dans une crique rejointe en combi Volkswagen - DR : J.-P. C.
A quelques encablures de la Péninsule ibérique, Ibiza est l’île la plus proche du continent.
Au fil des siècles, elle a reçu des visites plus ou moins amicales de conquérants qui, tous, ont laissé leur trace : Grecs, Phéniciens, Carthaginois, Romains.
Derniers envahisseurs, les hippies, dont la devise était - et est toujours - la paix et le pacifisme. Voulant, pour la plupart, échapper à la guerre du Vietnam, ils ont découvert ce havre de paix et quiétude un peu par hasard.
Et, sans le faire exprès, ils ont propulsé « l'île blanche » au top des destinations.
Au fil des siècles, elle a reçu des visites plus ou moins amicales de conquérants qui, tous, ont laissé leur trace : Grecs, Phéniciens, Carthaginois, Romains.
Derniers envahisseurs, les hippies, dont la devise était - et est toujours - la paix et le pacifisme. Voulant, pour la plupart, échapper à la guerre du Vietnam, ils ont découvert ce havre de paix et quiétude un peu par hasard.
Et, sans le faire exprès, ils ont propulsé « l'île blanche » au top des destinations.
Première île mondiale de la fête
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Le tourisme est aujourd’hui au cœur de l’économie locale. Ibiza a même été promue, dans les années 90, « première île mondiale de la fête » par le Guinness Book des records.
Flatteuse, la qualification est un peu restrictive. Loin des pubs et des boites de nuit, l’île offre 210 kilomètres de côtes avec des dizaines et des dizaines de plages nichées dans des criques.
Le tourisme rural n’est pas en reste, avec sa myriade de villages aux maisons blanchies à la chaux, entourées de vergers d’oliviers, d’amandiers et de figuiers.
Le nord de l’île, classé au parc naturel, est des plus sauvages tout comme les impressionnantes salines du sud.
Flatteuse, la qualification est un peu restrictive. Loin des pubs et des boites de nuit, l’île offre 210 kilomètres de côtes avec des dizaines et des dizaines de plages nichées dans des criques.
Le tourisme rural n’est pas en reste, avec sa myriade de villages aux maisons blanchies à la chaux, entourées de vergers d’oliviers, d’amandiers et de figuiers.
Le nord de l’île, classé au parc naturel, est des plus sauvages tout comme les impressionnantes salines du sud.
Dalt Vila - la vieille ville - se mérite !
Elvissa, appelée aussi Ibiza, est la capitale de l’île. Perchées sur la colline, les maisons d’un blanc immaculé s’étalent jusqu’à la haute ville : Dalt Vila - DR : J.-P.C.
Musée à ciel ouvert, ce territoire raconte parfois histoires et légendes comme celle des brigands et contrebandiers qui planquaient leurs trésors dans les grottes de Can Marça ou celle des envahisseurs à Dalt Vila, la vieille ville.
Elvissa, appelée aussi Ibiza, est la capitale de l’île. Perchées sur la colline, les maisons d’un blanc immaculé s’étalent jusqu’à la haute ville : Dalt Vila.
Estampillée (elle aussi !) au patrimoine mondial par l’Unesco, Dalt Vila se mérite. Il ne faut pas avoir peur d’attaquer la butte - et ce n’est pas si facile sous le soleil.
Bâtie sur l’emplacement de l’ancienne acropole, la vieille ville est entourée de murailles de la Renaissance composées de sept bastions.
Celui de Portal de Ses Taules est une des entrées qui accueille la remarquable cour de la casemate. A un jet de là, on tombe sur la place de la Vila, concentration de petits restaurants, galeries d’art et incontournables boutiques d’artisanat.
En continuant dans le labyrinthe de ruelles pavées, on accède au bastion Santa Llucia, où se trouve une ancienne poudrière du XVIe siècle. C’est aussi un des plus beaux endroits pour contempler la baie et le port.
Elvissa, appelée aussi Ibiza, est la capitale de l’île. Perchées sur la colline, les maisons d’un blanc immaculé s’étalent jusqu’à la haute ville : Dalt Vila.
Estampillée (elle aussi !) au patrimoine mondial par l’Unesco, Dalt Vila se mérite. Il ne faut pas avoir peur d’attaquer la butte - et ce n’est pas si facile sous le soleil.
Bâtie sur l’emplacement de l’ancienne acropole, la vieille ville est entourée de murailles de la Renaissance composées de sept bastions.
Celui de Portal de Ses Taules est une des entrées qui accueille la remarquable cour de la casemate. A un jet de là, on tombe sur la place de la Vila, concentration de petits restaurants, galeries d’art et incontournables boutiques d’artisanat.
En continuant dans le labyrinthe de ruelles pavées, on accède au bastion Santa Llucia, où se trouve une ancienne poudrière du XVIe siècle. C’est aussi un des plus beaux endroits pour contempler la baie et le port.
Notre-Dame-des-Neiges !
Au sommet de la colline se trouve la cathédrale baptisée Santa Maria de las Nieves (Notre-Dame-des-Neiges). Allez donc savoir pourquoi !
Sur sa place, les musées d’art contemporain et archéologique. Ce dernier renferme une riche collection d’art punique : statuettes d’argile, amulettes, bijoux en or et en ivoire, amphores, monnaies puniques et romaines…
Derrière l’édifice, une vaste terrasse permet de découvrir un panorama sur l’entrée du port, les salines, mais aussi l’île de Formentera par temps clair.
C’est, en quelque sorte, une invitation à la promenade sur les ports de plaisance jusqu’à la digue où accostent les navigateurs et croisiéristes.
A proximité, on trouve le noyau urbain dans la zone centrale, qui offre les plus belles balades, comme la promenade de Vara de Rey. Difficile de résister aux attraits de la place du Parc, avec ses multiples boutiques de mode et ses terrasses qui vous tendent leurs fauteuils.
C’est dans l’avenue d’Espagne que l’on trouve les stations taxis et arrêts de cars qui vous conduiront un peu partout dans l'île et même à l’un des derniers marché hippie. Le plus typique est celui de las Dalias dans le village de Sant Carles de Peralta (San Carlos).
Longtemps point de ralliement des hippies d’alentour, San Carlos s’organise autour de sa grande église blanche et de ses terrasses ombragées - un autre type de chapelles où il fait bon se poser pour prendre un verre.
De la grande époque, le village a conservé le marché hippie. Situé à l’entrée du bourg, dans le jardin d’une finca, la manifestation perpétue la tradition chaque samedi matin.
Jeunes hippies, moins jeunes, vieux babas aussi, vendent leurs produits artisanaux, mais pas que... On retrouve les instruments de musique, bijoux fantaisies en fer blanc, vêtements colorés venus, peut-être, d’un autre continent. Mais bon, l’essentiel est de cultiver la tradition.
Souvenirs ! Souvenirs !
Sur sa place, les musées d’art contemporain et archéologique. Ce dernier renferme une riche collection d’art punique : statuettes d’argile, amulettes, bijoux en or et en ivoire, amphores, monnaies puniques et romaines…
Derrière l’édifice, une vaste terrasse permet de découvrir un panorama sur l’entrée du port, les salines, mais aussi l’île de Formentera par temps clair.
C’est, en quelque sorte, une invitation à la promenade sur les ports de plaisance jusqu’à la digue où accostent les navigateurs et croisiéristes.
A proximité, on trouve le noyau urbain dans la zone centrale, qui offre les plus belles balades, comme la promenade de Vara de Rey. Difficile de résister aux attraits de la place du Parc, avec ses multiples boutiques de mode et ses terrasses qui vous tendent leurs fauteuils.
C’est dans l’avenue d’Espagne que l’on trouve les stations taxis et arrêts de cars qui vous conduiront un peu partout dans l'île et même à l’un des derniers marché hippie. Le plus typique est celui de las Dalias dans le village de Sant Carles de Peralta (San Carlos).
Longtemps point de ralliement des hippies d’alentour, San Carlos s’organise autour de sa grande église blanche et de ses terrasses ombragées - un autre type de chapelles où il fait bon se poser pour prendre un verre.
De la grande époque, le village a conservé le marché hippie. Situé à l’entrée du bourg, dans le jardin d’une finca, la manifestation perpétue la tradition chaque samedi matin.
Jeunes hippies, moins jeunes, vieux babas aussi, vendent leurs produits artisanaux, mais pas que... On retrouve les instruments de musique, bijoux fantaisies en fer blanc, vêtements colorés venus, peut-être, d’un autre continent. Mais bon, l’essentiel est de cultiver la tradition.
Souvenirs ! Souvenirs !
Repères
Renseignements :
Office espagnol du tourisme
www.spain.info/fr
Y aller :
Vueling : de 7 à 14 vols directs par semaine au départ de Paris CDG, de juin au 26 octobre (à partir de 34,99€ par vol) - www.vueling.com
Guides : Le Routard, Bleu, Espagne, Petit futé, Voir Hachette, Gallimard.
Office espagnol du tourisme
www.spain.info/fr
Y aller :
Vueling : de 7 à 14 vols directs par semaine au départ de Paris CDG, de juin au 26 octobre (à partir de 34,99€ par vol) - www.vueling.com
Guides : Le Routard, Bleu, Espagne, Petit futé, Voir Hachette, Gallimard.
Coups de cœur
Hotel Cala Verde à Es Figueral Plage ***
Les pieds dans l’eau, à 10 km de Santa Eulalia, 26 kilomètres d’Ibiza et 32 de l’aéroport. Avec plus de 250 chambres (de tous types pour tous les budgets), le service hôtelier permet aux lève tard de prendre le petit-déjeuner jusqu’à midi.
L’établissement offre une surface de 5 000 mètres carrés aménagés pour toute tranche d'âge : Invilandia, avec un mini-club avec piscine pour participer aux jeux sous la surveillance de professionnels. On profite du bar de la piscine avec une vue panoramique sur la Méditerranée.
www.invisahoteles.com/fr/
Restaurants
Café Montesol, place de Vara de Rey à Ibiza
Au cœur de l’ancien Ibiza, c’est un établissement emblématique, réparti sur une grande terrasse mais aussi de belles salles intérieures de restaurant.
On goûtera les gambas roja d’Ibiza ou le poulpe grillé avec une purée fumée dans une atmosphère chic mais pas guindée, pour autant. Restaurant du nouvel Hilton, il est également ouvert à la clientèle extérieure.
www.granhotelmontesolibiza.com
Es Nautic, à San Antoni de Portmany (Passeig Maritim)
Restaurant sur pilotis dans la station nautique. Fait de verre et d’acier, il offre un excellent panorama sur la baie, en particulier le soir à l’heure du coucher de soleil. Plus tard, on profite des lumières du port et des plaisanciers au mouillage. La gastronomie « Ibizenca » est à l’honneur avec les produits de la mer.
www.esnauticrestaurant.com
Les pieds dans l’eau, à 10 km de Santa Eulalia, 26 kilomètres d’Ibiza et 32 de l’aéroport. Avec plus de 250 chambres (de tous types pour tous les budgets), le service hôtelier permet aux lève tard de prendre le petit-déjeuner jusqu’à midi.
L’établissement offre une surface de 5 000 mètres carrés aménagés pour toute tranche d'âge : Invilandia, avec un mini-club avec piscine pour participer aux jeux sous la surveillance de professionnels. On profite du bar de la piscine avec une vue panoramique sur la Méditerranée.
www.invisahoteles.com/fr/
Restaurants
Café Montesol, place de Vara de Rey à Ibiza
Au cœur de l’ancien Ibiza, c’est un établissement emblématique, réparti sur une grande terrasse mais aussi de belles salles intérieures de restaurant.
On goûtera les gambas roja d’Ibiza ou le poulpe grillé avec une purée fumée dans une atmosphère chic mais pas guindée, pour autant. Restaurant du nouvel Hilton, il est également ouvert à la clientèle extérieure.
www.granhotelmontesolibiza.com
Es Nautic, à San Antoni de Portmany (Passeig Maritim)
Restaurant sur pilotis dans la station nautique. Fait de verre et d’acier, il offre un excellent panorama sur la baie, en particulier le soir à l’heure du coucher de soleil. Plus tard, on profite des lumières du port et des plaisanciers au mouillage. La gastronomie « Ibizenca » est à l’honneur avec les produits de la mer.
www.esnauticrestaurant.com